Ourida Chouaki, militante des droits de la femme, n’est plus

Présidente de l’association Tarwa n’Fadhma n’Soumer, Ourida Chouaki était « partie prenante de toutes les luttes démocratiques et féministes en Algérie », témoigne Cherifa Kheddar, présidente de l’association des victimes du terrorisme Djazaïrona.
Allah yerham'ha.
Membre du collectif constitué contre le code de la famille, « 20 ans, Barakat », Ourida Chouaki « était en train de préparer la marche mondiale des femmes contre la pauvreté et les inégalités qui aura lieu à Marseille et à laquelle une délégation de femmes algériennes devrait prendre part », ajoute-t-elle.
La défunte était enseignante de physique à l’université de Bab Ezzouar. Son frère, Salah Chouaki, inspecteur général de l’Éducation et cadre du mouvement Ettahadi (ex-PAGS), avait été assassiné par les terroristes dans les années 1990.